Une première à la salon professionnel KSS: Rhenus Lub présente un nouveau lubrifiant réfrigérant sans dépôts de formaldéhyde

Utilisateurs et fabricants s’en remettent par conséquent à l’évidence suivante : toute substance n’entrant pas dans la composition du fluide ne risque pas d’engendrer d’irritation de la peau, de porter atteinte à la santé ou de causer d’autre préjudice.

Certes, la protection des collaborateurs est du ressort de l’employeur. Mais pour Rhenus Lub, elle commence dès l’étape de fabrication de lubrifiants réfrigérants. « Pour nous, la protection au travail s’apparente à une mesure préventive destinée à nos clients opérant dans l’industrie de transformation des métaux », explique Hans-Jürgen Schlindwein, responsable Recherche & Développement pour les lubrifiants réfrigérants chez Rhenus Lub.

Le respect des directives en matière de santé, de sécurité et de protection de l’environnement est donc une valeur fermement ancrée dans l’entreprise. Ce respect est garanti par des systèmes de gestion de la qualité et de la sécurité au travail tels que les normes ISO 9001, 14001 et OHSAS 18001. « La fabrication de nos lubrifiants réfrigérants tient également compte de ces exigences », atteste Mr. Schlindwein. « Lors de la formulation de rhenus FU 800, nous avons systématiquement écarté tous les composants actuellement sur la sellette. Notre nouveau fluide est l’exemple type d’un lubrifiant réfrigérant innovant réunissant toutes les qualités : sans danger pour la santé, performant, non soumis à l’étiquetage et donc spécialement indiqué pour l’usinage de demain. »

La formulation de rhenus FU 800 est unique en son genre. Les spécialistes en lubrifiants réfrigérants de Mönchengladbach ont renoncé non seulement aux additifs à base d’amines et d’acide borique, mais aussi au dépôt de formaldéhyde. De plus, un nouvel émulsifiant, qui mousse moins et possède un bon pouvoir de régénération, a été spécialement développé pour rhenus FU 800.

Mais pourquoi renoncer aux composants à base d’amines et d’acide borique ? Depuis 25 ans, Hans Jürgen Schlindwein fait figure de pionnier dans le développement de fluides sans danger pour l’homme et l’environnement. Voici sa réponse : La formulation exempte d’amines du lubrifiant réfrigérant évite la formation de dangereuses nitrosamines. L’absence d’amines prévient également la formation d’un composé cancérigène issu des impuretés potentiellement présentes dans les amines. »

Outre la formulation sans amines, l’abandon de l’acide borique par l’équipe Recherche et développement de Rhenus Lub marque une avancée significative dans le développement de lubrifiants à la fois innovants et respectueux de l’environnement. Car selon la dernière réglementation européenne, l’acide borique est suspecté d’être une substance reprotoxique potentiellement mutagène. « En tant que fabricants spécialisés de lubrifiants réfrigérants, nous étions confrontés à un véritable défi », explique Mr. Schlindwein. « Car l’acide borique, combiné à un ester d’alcanolamine, a pendant longtemps été considéré comme un composant incontournable dans la formulation de lubrifiants réfrigérants miscibles à l’eau hautes performances. »

L’abandon du dépôt de formaldéhyde illustre également la démarche à la fois responsable et orientée vers le développement durable engagée dans le domaine des lubrifiants réfrigérants. L’utilisation de dépôts de formaldéhyde prévient en effet l’attaque des bactéries. Le formaldéhyde (composant de base du dépôt de formaldéhyde) ayant été classifié catégorie 1B (cancérigène), on peut supposer qu’il en sera bientôt de même pour le dépôt de formaldéhyde. « Mais on peut très bien s’en passer », souligne Hans Jürgen Schlindwein. « Indépendamment des obligations et réglementations légales (et avant tout pour protéger les utilisateurs), nous avons trouvé un moyen de remplacer ce composant par de nouvelles recettes ou substances. Et ce, sans augmenter la valeur de pH. »

Conséquence de cette sélection rigoureuse des composants, rhenus FU 800 n’est pas soumis à l’obligation d’étiquetage. Pour les utilisateurs de l’industrie de transformation des métaux, ceci représente un avantage évident.

Le 1er juin 2015 marque l’entrée en vigueur du règlement relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges (et donc, par conséquent, les lubrifiants réfrigérants), dit règlement GHS/CLP (Globally Harmonised System, Regulation on Classification, Labelling and Packaging of Substances and Mixtures). Ce système d’harmonisation mis en place au niveau mondial est censé assurer la cohérence, la transparence et l’impartialité en matière de protection de la santé humaine et de l’environnement.

Si l’absence d’obligation d’étiquetage est un gage de sécurité pour les collaborateurs, elle engendre aussi des avantages non négligeables pour l’entreprise. Car l’étiquetage des produits chimiques doit être contrôlé et nécessite de former les collaborateurs sur les différentes catégories de dangers. Dans certains cas, il impose même des transformations onéreuses au niveau des machines et des équipements.

Hans Jürgen Schlindwein en est convaincu : « Pour l’opérateur, opter pour des lubrifiants réfrigérants non soumis à l’obligation d’étiquetage et qui plus est, dont les valeurs de pH garantissent une tolérance cutanée élevée notamment grâce à l’absence d’amines, relève du bon sens ».

Bon nombre d’utilisateurs croient encore  que pour être performant, un lubrifiant réfrigérant doit obligatoirement contenir des amines et de l’acide borique. Avec rhenus FU 800, cet argument est battu en brèche. Lors de nombreux tests effectués en conditions réelles, le lubrifiant réfrigérant innovant s’est révélé au moins aussi performant que les fluides à base d’amines et d’acide borique.

De plus, les tests ont démontré que rhenus FU 800 était performant dans toutes les opérations d’usinage complexes, et notamment dans l’industrie aéronautique, où de nombreuses pièces sont fraisées dans la masse, de la fonte grise au titane, en passant par l’aluminium.  Lors d’essais approfondis réalisés chez 14 clients sur 18 machines différentes, le nouveau lubrifiant réfrigérant n’a jamais atteint ses limites de performance.